公
相 君 |
Kushanku
Kwang Shang Fu: émissaire chinois auprès du royaume d'Okinawa au milieu du 18iem siècle. Transcription phonétique d'Okinawa: Kushanku, Kosokun. En plus de ses titres de noblesse, Kwang Shang Fu était reconnu comme un expert des arts de combat de la Chine méridionale (province du Fujian). Les échanges entre les émissaires du continent et les gens d'Okinawa s'établissaient à plusieurs niveaux; linguistique, économique, culturel, artistique et martial. Kwang Shang Fu pu donc partager ses connaissances avec plusieurs artistes martiaux réputés de l'archipel. Il enseigna en particulier au jeune 'Tode' Sakugawa (1730-1815) ainsi qu'à Chatan Yara, artiste martial renommé autant dans l’art du kobudo (armes) que le kenpo (combat à mains nues). C'est ce dernier qui comprit le mieux les subtilités de ces techniques complexes, synthétisant ainsi une forme plus complète. Le kata évolua donc selon deux courants distincts pendant plus d’un siècle et demi. De nos jours, le kata Kushanku est pratiqué par la plupart des écoles du courant shuri-te, sous plusieurs variations. Anko Itosu développa deux versions de ce kata, qu'il nomma Kushanku sho (forme courte) ainsi que shio Kushanku, en plus de formaliser et modifier la forme originelle, Kushanku dai. Notre école étudie et préserve quatre versions différentes: Kushanku dai et sho de Itosu, Chibana Kushanku (Chibana Choshin, 1885-1969) et Chatan Yara Kushanku (Tomari-te), transmise par Chotoku Kyan (1870-1945). Kushanku est l'un des plus long kata, et aussi le plus exigeant physiquement, de l'art du karaté. Les techniques sont nombreuses et constituent un système de combat à part entière. Les principes tactiques des déplacements ne se révèlent au pratiquant qu'après plusieurs années de répétitions. Exigé pour le passage de la ceinture noire, ce kata reste pour bien des karateka le plus important. Principes:
Gichin Funakoshi changea le nom de ce kata en 'Kankun' lorsqu'il introduisit le karaté au Japon durant les années 1920-1930. Kankun signifiant dans ce contexte ‘contempler le vide originel’ ou ‘regarder le ciel’, en référence à la symbolique du premier mouvement du kata. |
Réunies au niveau du tanden, concentrant toute l'énergie du corps
Les deux mains s'élèvent, la terre (yin) rencontrant le ciel (yang) durant l'inspiration (yin)
Dans un mouvement circulaire, la main droite (yang) rencontre la main gauche (yin) durant l'expiration (yang)
La symétrie du symbolisme se révèle dans la technique
Les deux mains s'élèvent, la terre (yin) rencontrant le ciel (yang) durant l'inspiration (yin)
Dans un mouvement circulaire, la main droite (yang) rencontre la main gauche (yin) durant l'expiration (yang)
La symétrie du symbolisme se révèle dans la technique